L’EPS est un domaine porteur pour les inclusions des élèves relevant d’un dispositif U.L.I.S. C’est d’ailleurs, souvent le domaine (avec les arts visuels) auquel le coordonnateur U.L.I.S pense en premier en termes d’inclusion.
Même si cela peut sembler « facile » dans un premier temps, des adaptations sont souvent nécessaires : aide humaine, tutorat, utilisation de pictogrammes, …. A titre personnel, je pratique souvent « la co-animation » sur différents temps dans la semaine avec plusieurs de mes collègues. A cela plusieurs avantages, le croisement des regards, une animation plus efficace, une réflexion commune sur la suite….
Avec les classes de cycle 2, les élèves d’U.L.I.S pratiquent l’EPS sur deux temps.
Le mercredi matin il n’y a aucune inclusion, cela me permet de « fédérer » mon groupe autour de projets collectifs. Aussi, nous en profitons pour « tester » des jeux traditionnels, coopératifs, des parcours, etc… Les élèves vivent les situations d’EPS et s’ils adhérent, l’idée est de la proposer ensuite aux élèves de CP, CE1 et CE2.
Dans un deuxième temps, les « grands » du dispositif organisent, mettent en place le matériel, expliquent les règles et arbitrent. Les « jeunes » du dispositif peuvent participer à la séance en tant que joueur.
Les enfants du dispositif sont valorisés, prennent des responsabilités et développent de nombreuses compétences. Au besoin, nous « réécrivons » les règles d’un jeu, parfois les enfants proposent une adaptation….
Il n’y a là aucune révolution pédagogique en soi, simplement un encouragement pour les enfants du dispositif à oser, à croire en leur potentiel……
